dimanche 15 août 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - témoignage d'une ATSEM

Par Delphine (agent spécialisé des écoles maternelle) 

Suite à un remplacement d'ATSEM au sein d'une classe de maternelle, durant la période Covid, j'ai pu connaître en même temps que certains enfants la méthode de Professeur Hibou*.
Avec un peu de recul, je me suis rendue compte que les enfants ont pu s'identifier au personnage dès la première écoute de l'histoire. Et grâce à cela, se rendre compte de l'importance de n’écouter pas seulement sa tête et ses décisions plus impulsives mais plutôt d'écouter son cœur pour essayer de faire les meilleurs choix possibles dans les situations où ils pourront être amenés tout au long de leur vie scolaire mais aussi de leur vie privée.
J'avoue avoir été surprise moi-même de certaines décisions que j'aurais pu prendre auparavant sans me soucier de certaines répercussions, mais depuis cette écoute, je réfléchis à deux fois avant de faire des choix. J'essaie d'écouter davantage mon cœur pour mon bien être personnel mais aussi pour celui de mon entourage.
Je trouve que cette méthode est tout à fait incroyable car même des enfants en difficulté ont réussi à saisir les valeurs de cette histoire. Et j'espère que dans un futur proche chaque classe allant de maternelle au primaire pourra s’en instruire pour notre future génération. Car de voir des enfants se remettre en question et trouver la meilleure solution à leur jeune âge, je trouve sincèrement que c'est un exemple à suivre tout au long d'une vie.

* "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS

>> publié sur le site de VIVRE LIBRE

dimanche 1 août 2021

«  Ceux qui sont prêts à concéder une part de leurs libertés essentielles pour des raisons de sécurité ne méritent ni la liberté ni la sécurité.  »    (Benjamin Franklin, homme d’Etat et physicien américain, 1706-1790)

Unicef: «Les fermetures d’écoles ont des conséquences dévastatrices sur l’apprentissage et le bien-être des enfants »

traduction par Horizon & débats

Le 3 février 2021, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a publié une étude sur l’ampleur et les conséquences des fermetures d’écoles à la suite de la pandémie du Corona, en particulier dans les pays les plus pauvres. Dans un communiqué de presse publié le même jour par l’Unicef Allemagne, il est dit: «Les écoles sont complètement fermées pour plus de 168 millions d’enfants dans le monde depuis près d’un an, en raison des confinements dus à la pandémie de Covid-19. 214 millions d’enfants – soit un enfant sur sept – ont manqué plus des trois quarts de leurs cours.» Le communiqué de presse poursuit ainsi: «Les deux tiers de ces pays appartiennent à l’Amérique latine et aux Caraïbes, avec près de 98 millions d’écoliers. Parmi les 14 pays d’Amérique latine, les écoles du Panama ont été fermées la plupart des jours, suivies par celles du Salvador, du Bangladesh et de la Bolivie.»

Selon le communique de presse, «les fermetures d’écoles ont des conséquences dévastatrices sur l’apprentissage et le bien-être des enfants. Les enfants les plus vulnérables et ceux qui n’ont pas accès à l’enseignement à distance courent un risque accru de ne jamais retourner à l’école et d’être contraints de se marier ou de travailler. Selon des données récentes de l’Unesco,plus de 888 millions d’enfants dans le monde voient leur éducation compromise par les fermetures totales ou partielles d’écoles. Pour la majorité des enfants, les écoles sont des lieux où ils peuvent interagir avec leurs pairs, recevoir un soutien, accéder aux services de santé et aux vaccinations et obtenir un repas nourrissant. Plus longtemps les écoles restent fermées, plus longtemps les enfants sont privés des éléments essentiels dont ils ont besoin pour bien grandir.»

Les chiffres donnés par l’Unicef n’indiquent pas toute l’ampleur des fermetures d’écoles. Par exemple, les chiffres ne sont pas disponibles pour l’Afrique de l’Est, du Sud, de l’Ouest et centrale. L’Unicef appelle les pays touchés à faire tout leur possible pour rouvrir les écoles dès que possible.


>> article en bas de la page

Aider un enfant à prendre confiance en lui : les conseils de trois grands philosophes

Les années 2020 et 2021 auront été, pour les écoliers comme pour les étudiants, des années « chahutées », pour ne pas dire « noires ». Les fortes perturbations dues à la pandémie ont généré beaucoup de stress, provoqué de la détresse psychologique, et fragilisé psychiquement un grand nombre d’enfants, et de jeunes. Dans ces conditions, les parents peuvent-ils caresser l’espoir de redonner confiance en eux à leurs enfants ? Et comment faudrait-il s’y prendre ? Trois grands philosophes nous paraissent apporter de précieux conseils. Écoutons-les.


Par Charles Hadji - Professeur honoraire (Sciences de l’éducation), Université Grenoble Alpes (UGA). Un article repris du site THE CONVERSATION

Le conseil de Descartes : combattre l’indécision

On retient en général de Descartes qu’il est le philosophe du doute systématique. S’il décide en effet de rejeter « comme absolument faux tout ce en quoi {il} pourrait imaginer le moindre doute », c’est afin de trouver « quelque chose qui fut entièrement indubitable ».

Toute son entreprise est motivée par le « désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux, pour voir clair en {ses} actions, et marcher avec assurance en cette vie ».

Or, si le doute est une nécessité pour la réflexion philosophique qui, dans sa recherche de la vérité, doit pouvoir déraciner l’erreur, il est un obstacle pour l’action, qui « ne souffre souvent aucun délai ». C’est afin de ne pas demeurer irrésolu en ses actions pendant que la raison l’obligerait de l’être en ses jugements, que Descartes s’est doté d’une « morale par provision ». Sa seconde maxime, « être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais », exprime une condamnation radicale de l’irrésolution.

L’irrésolution est la marque des « esprits faibles et chancelants ». C’est en acquérant force et fermeté d’esprit que les enfants prendront confiance en eux. Il faut savoir prendre des décisions, même si elles ne sont fondées que sur des opinions, douteuses par nature ; et les mettre en application, même si cela entraîne des efforts importants, et exige une persévérance qui ne va pas toujours de soi.

On peut commencer simplement, en période de confinement : accompagner son enfant dans l’élaboration d’un emploi du temps, et être vigilant quant à son respect. Il n’y a pas de petite décision, pour qui est capable de la prendre. Et la constance dans l’effort est la clé de la réussite qui donnera confiance [...]


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ECO-projet - Natures Extraordinaires : École de la forêt et pédagogie du dehors

Initié par Delphine Pinson, le projet Natures Extraordinaires s'inspire des modèles des écoles de la forêt développés un peu partout dans le monde : en Allemagne (Waldkindergarten), en Angleterre (Forest School) ou encore aux États-Unis (Mouvement Method : apprentissage en milieu naturel adapté aux enfants avec autisme).


 

vendredi 16 juillet 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Paroles d'enfants : mise en pratique à l'école (1)

 


Comment les élèves qui connaissent
« La leçon de Professeur Hibou » la mettent en application ? Témoignages d’enfants de maternelle.

 

E. (fille de 5 ans) embrasse T. (garçon de 4 ans) de force, jusqu’à le faire tomber par terre ! La maîtresse l’invite à demander à son cœur si c’est bien. Elle commence par discuter : « Il me plaît beaucoup ! », puis elle obtempère, elle fait le silence en elle et sent que ce n’est pas bien. Elle a tenté de recommencer une fois, la maîtresse lui a rappelé ce qu’elle avait senti dans son cœur et ça a été terminé.

 

J. est un enfant trisomique. L’empathie s’éveille :

 

  •       L. : Si quelque chose est dur pour J., il faut l’aider. 
  •      B. : J’aide tout le temps les petits. Mon cœur me dit tout le temps d’aider les petits.
 
  •    G. : Mon cœur m’a dit qu’il en avait marre que je sois à côté de S. (ces deux enfants ont    tendance à s’exciter quand ils sont ensemble).

jeudi 1 juillet 2021

«  Il n'y a plus ni enseignement ni éducation là où il n'y a plus de liberté de penser et la sécurité de la parole. Qui n'est pas un homme libre n'est pas un éducateur. Credo d'église ou credo d'Etat, c'est également la mort de l'esprit.  »  ( Ferdinand Buisson, philosophe, pédagogue et homme politique, 1841-1932)

Communiqué sur la vaccination des enfants et adolescents


Par  le collectif EDUCATION POUR LE BIEN DE L'ENFANT

Nous sommes le collectif des professionnels de l’éducation « Éducation pour le Bien des Enfants ». Nous avons rédigé un Manifeste dans lequel nous nous opposons aux mesures sanitaires imposées dans les lieux d’éducation.

Actuellement, plusieurs signaux nous alertent sur le rôle que l’État souhaite faire jouer aux enseignants dans le cadre de la campagne de vaccination.

Tout d’abord, le Conseil d’Orientation de Stratégie vaccinale (COSV) indique dans son rapport du 11 mai 2021 la nécessité de vacciner largement les enfants : « Idéalement, la vaccination des enfants devra être réalisée en milieu scolaire», page 11.

Le 10 juin 2021, le directeur général de L’AMF (Association des Maires de France) a envoyé un courrier en ce sens à destination des présidents d’intercommunalité : " À partir de septembre, le ministère de la santé souhaite s’appuyer sur les établissements scolaires pour mener des campagnes d’information et de sensibilisation à la vaccination, destinées aux enfants et adolescents ".

Le ministère de l’Éducation nationale se lance dans une campagne assumée d’appel à la vaccination par des mises en œuvre de dispositifs spécifiques dans les établissements scolaires et par un affichage massif : " Pour un été et une rentrée en toute sérénité on se fait vacciner ".

Le ministère de l’Éducation nationale invite dès aujourd’hui les enseignants à organiser des débats en classe sur le sujet de « l’hésitation vaccinale ». Or :
les fiches institutionnelles distribuées aux professeurs sont construites de manière biaisée afin d’obtenir le consentement des enfants et adolescents et non à les amener à garder leur libre-arbitre. Les mots sont amenés de façon à ne laisser qu’une seule porte de sortie valable (aller se faire vacciner) tout en faisant croire que le choix vient des élèves eux-mêmes [...]

Manifeste pour les enfants

Rédigé le 15 décembre 2020 par un Collectif de professionnels de santé spécialisés en pédiatrie.


Nous sommes des professionnels de santé spécialisés dans le domaine de l’enfance, réunis au sein du collectif Reinfocovid.
Nous souhaitons informer quant aux risques liés aux conditions actuelles d’accueil des enfants en structures petite enfance et à l’école, ainsi qu’à l’impact des mesures imposés sur le développement des enfants.

Nous pensons que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit toujours primer ».

Ainsi, il nous semble primordial de rappeler que les enfants ont des droits et des besoins fondamentaux, qui assurent leur bon développement et leur santé. L’entrave de ces besoins peut impliquer l’altération de leur intégrité physique ou psychique. Chaque décision concernant l’enfant doit donc se faire au regard de ses besoins fondamentaux, tel que le rappelle également la Loi.

Actuellement, nous pensons ces droits bafoués.

Au vu de notre expertise et de nos connaissances nous vous proposons une réflexion alternative [...]


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Bons élèves avant la pandémie, des lycéens racontent leur décrochage : "Moi qui aimais tant aller en cours, je n'y arrive plus"

Ils terminent une deuxième année scolaire rendue chaotique par le Covid-19 et les mesures sanitaires, entre cours au lycée et à la maison. De quoi entamer leur motivation, faire chuter leurs notes et provoquer angoisses ou phobie scolaire.


Par Guillemette Jeannot

"Depuis la rentrée de septembre, je vis au jour le jour", souffle Shirelle, 18 ans, en terminale sport-étude dans un lycée de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Avec la pandémie de Covid-19, la jeune fille n'arrive plus à s'accrocher à ses projets d'avenir ni à se projeter dans quoi ce que soit. Comme elle, plus de deux millions de lycéens jonglent depuis des mois entre cours à la maison, retours en classe et une liste sans fin de devoirs à rendre. L'enchaînement des couvre-feux et autres confinements a également mis en suspens leur vie sociale naissante.

Ces contraintes sanitaires ont aggravé la situation d'élèves déjà en rupture scolaire. Le ministère de l'Education nationale rapporte à franceinfo que, pour l'année 2020, "le corps enseignant a perdu de vue 10% des élèves en collèges et lycées et 18% des élèves en lycées professionnels." Mais elles fragilisent aussi des élèves qui jusque-là n'avaient pas rencontré de difficultés particulières. Parmi eux, Shirelle, Pauline*, Isaure, Emilie, Rose et Thibaut*. Crises d'angoisse, anxiété ou encore insomnies sont apparues chez ces adolescents en perte de repères. Ils ont répondu à l'appel à témoignages de franceinfo et décrivent, à l'occasion de la reprise des cours en demi-jauge lundi 3 mai, un tableau bien sombre dans lequel ils vivent depuis plusieurs mois.

"Nos vies se résument à travailler, dormir, travailler"

C'est un cercle infernal qui semble s'être abattu sur ces adolescents. "Entre confinement et déconfinement, entre période de stress puis de relâchement, je suis dans une instabilité permanente", souligne Shirelle. Cette sportive de haut niveau en tir à l'arc a perdu toute motivation loin de la salle d'entraînement qu'elle fréquentait jusqu'à six heures par jour. Jusqu'à fin septembre 2020, elle n'avait aucun problème avec "le niveau des cours, les devoirs et les attentes des professeurs". Mais les protocoles sanitaires renforcés ont changé la donne [...]


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mardi 15 juin 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Témoignage d'un parent d'élève (30)


Par Christophe (papa de A., 6 ans)


J'ai pu voir en quelques mois les progrès qu'elle a pu faire par l'adhésion à votre méthode d'enseignement. Je vous en remercie grandement.
Je pense que dans notre interaction ma fille utilise en particulier deux outils : la respiration et Professeur Hibou. Dans les deux cas, je dois souligner qu'elle fait appel à vos méthodes lorsque nous sommes en conflit. Ce qui me pousse à faire de même avec elle dans une certaine réciprocité.

La respiration :

Quand nous travaillons ensemble sur la lecture, l'écriture ou le calcul et que je perds patience quand elle ne se concentre pas ou qu'elle ne s'applique pas - situation malheureusement un peu fréquente. Elle a très souvent recours au stratagème suivant pour faire baisser la tension qu'elle sent poindre en moi : "Attends papa, je me concentre ! ". Elle fait quelques respirations accompagnées du mouvement de la main soulignant le chemin de l'air vers son ventre en me regardant dans les yeux pour souligner le sérieux de son action. Cela m'amuse et on repart sur quelque chose de plus détendu. Malheureusement pour elle cela ne marche pas toujours, j'ai mauvais caractère !

Professeur Hibou :

Le bien ou le mal ! C'est l'outil que NOUS utilisons lorsque ma fille ou moi-même estimons que l'un ou l'autre a effectué une mauvaise action. Pour ma part, je l'utilise quand les conflits avec son frère en viennent aux mains. Alix, ne fait pas appel vraiment au Professeur Hibou, elle me dit toujours : " Regarde dans ton cœur papa, est-ce que c'est bien ce que tu as fait ? ". Elle y a recours quasiment uniquement face à une situation qu'elle estime injuste.
Ce qui m'amuse beaucoup, c'est comment son petit frère s'en est emparé. Il a eu deux fois recours aux mêmes propos que sa sœur dans des situations analogues. Mimétisme ou compréhension de l'histoire que nous avait racontée sa sœur ?

Je dois avouer que progressivement par manque de continuité cette pratique diminue entre nous. J'en suis un peu responsable. Tout d'abord par affinité pour moi, mon parcours personnel, ma pratique du chi cong me poussant à utiliser la respiration comme outil pour permettre à ma fille de se concentrer ou pour se calmer. Et d'autre part, le Professeur Hibou n'apparaissant que dans les situations de conflits, je n'ai pas su, avec cet outil, amener ma fille à une réflexion plus générale sur les dilemmes, les conflits auxquels nous sommes confrontés dans la vie et qui nous poussent à devoir comparer, évaluer, juger... Et ne pas se contenter d'un jugement basé sur le bien ou le mal, et le plus souvent pour mes enfants une seule perspective : ce qui a été fait est mal.

Voilà le petit retour que je peux vous faire sur monsieur Hibou, un arrière-goût d'inachevé pour moi en cette année chaotique (2019-2020). J'espère que ce témoignage vous servira à vos recherches et à l'évolution de cet outil pédagogique.



mardi 1 juin 2021

" Il faut urgemment mettre fin à l'obligation du port du masque pour les enfants. "

Depuis le début de la crise sanitaire, le port du masque s'est généralisé partout et pour tout le monde. La psychothérapeute Marie-Estelle Dupont alerte sur ses effets psychologiques dramatiques pour les plus jeunes et insiste sur l'importance d'y mettre fin immédiatement.


Par Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute

Depuis toujours l'humanité surmonte guerres, maladies, famines. Fin 2019, un virus apparaît. Coup de tonnerre dans un ciel médical que nous espérions de plus en plus serein. Il est très contagieux. Mais très peu mortel. Ses symptômes sont nombreux, mais les personnes à risque rapidement identifiées. Il ne touche pour ainsi dire pas les enfants. Ils en seraient vecteurs, mais dans quelle mesure, on l'ignore. Nous sommes devenus si craintifs, si précautionneux, si orgueilleux aussi vis-à-vis de la mort, de la finitude, que nous avons oublié que la médecine n'est pas toute puissante et que les jeunes n'ont pas à porter les adultes. Alors on a fermé les écoles, un an aux États-Unis, quelques semaines en France. Et le masque s'est imposé, partout, tout le temps, sans que les pédiatres, psychologues et pédopsychiatres préoccupés par sa généralisation aux plus jeunes ne soient écoutés.

Rien n'a prouvé que le masque à l'école diminuait les transmissions, d'autant que les enfants l'enlèvent à la cantine, et le touchent pour le réajuster, ne le changent pas forcément, voire se le prêtent. Soyons honnêtes, même nous adultes le trouvons proprement insupportable pour se concentrer et discuter. Quel enfant le supporterait autrement que par une régression adaptative l'incitant à diminuer son traitement de l'information et son attention à l'environnement et à lui-même à un âge où il est supposé devenir conscient de son corps et apprendre à le maîtriser raisonnablement? Sans parler du climat de méfiance que cela instaure à un âge où la confiance en soi va de pair avec la confiance dans le monde. Sans parler de la culpabilisation qui pèse comme une épée de Damoclès, donnant un ton tragique et grave à chaque entrée à l'école. Quand on sait que l'anxiété et le stress sont corrélés négativement avec l'apprentissage [...]


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Une enseignante s’exprime sur les mesures sanitaires à l’école

Vidéo Publiée le 04/05/2021 Enfance & Libertés

 

 Voir la VIDEO : https://enfance-libertes.fr/une-enseignante-exprime-sur-les-mesures-sanitaires-a-lecole/

Jean-Michel Blanquer dit non à l'écriture inclusive à l'école

À l'ère des luttes contre les discriminations sexistes, Jean-Michel Blanquer déclare interdite l'utilisation de l'écriture inclusive à l'école, notamment le point médian qui est utilisé pour faire apparaître les formes féminine et masculine d'un mot.


Par VERS LE HAUT (Think Tank dédié aux jeunes et à l’éducation)

"Cette écriture, qui se traduit par la fragmentation des mots et des accords, constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l'écrit. L'impossibilité de transcrire à l'oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute, comme la prononciation et, par conséquent, les apprentissages, notamment des plus jeunes. Enfin, contrairement à ce que pourrait suggérer l'adjectif « inclusive », une telle écriture constitue un obstacle pour l'accès à la langue d'enfants confrontés à certains handicaps ou troubles des apprentissages."

Jean-Michel Blanquer, dans ce bulletin officiel n°18 du 6 mai 2021, invite donc tous les enseignants à veiller à ce que ces règles grammaticales soient respectées pour garantir une bonne transmission de la langue française.


>> Lire le bulletin officiel

Education Pour le Bien de l'Enfant


Qui sommes-nous ?

Nous sommes un collectif rassemblant des professionnels de l’éducation (Enseignants de la maternelle au supérieur, ATSEM, AESH, Animateurs périscolaires, Animateurs d’ALSH, Éducateurs, CPE, Surveillants scolaires, Agents communaux…).
Nous ne nous reconnaissons ni dans les mesures sanitaires actuelles, ni dans ce que devient l’éducation. Selon nous, il est temps qu’une autre voix se fasse enfin entendre. Nous avons rédigé collectivement un Manifeste pour réaffirmer nos missions au service de l’enfance et de la jeunesse.

Nous vous invitons à nous rejoindre et à exprimer vous aussi votre positionnement en le signant massivement en ligne et en le partageant largement.

Que nous soyons professionnels de l’éducation, parents, étudiants majeurs, élus ou citoyens, NOUS, adultes d’aujourd’hui, sommes responsables de la protection et de l’avenir des enfants et de la jeunesse...


>>lire le manifeste