lundi 24 juin 2013

« Il n'y a plus ni enseignement ni éducation là où il n'y a plus de liberté de penser et la sécurité de la parole. Qui n'est pas un homme libre n'est pas un éducateur. Credo d'église ou credo d'Etat, c'est également la mort de l'esprit. »  (Ferdinand Buisson, pédagogue et homme politique, 1841-1932)

Le tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre


Par l'Observatoire de la théorie du genre


IMAGE261 1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.
Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.
Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).
Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.
C’est ainsi qu’il entreprit de transformer le petit Bruce, âgé alors de 22 mois, en « Brenda ».
Après opération, il suivit en thérapie la « nouvelle » petite fille durant plusieurs années pour la convaincre de sa nouvelle identité, mais aussi pour l’étudier.


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L’adoption détournée

Le projet de loi sur le mariage envisage d’introduire dans le code civil le mariage des personnes de même sexe et, par voie de conséquence, l’adoption d’un enfant par deux conjoints de même sexe, ou l’adoption de l’enfant du conjoint de même sexe.


Par Aude Mirkovic


Pourtant, l’adoption ne peut réparer le dommage subi par l’enfant privé de sa famille biologique que si l’enfant est adopté par un homme et une femme, seuls à même de lui offrir le cadre cohérent pour reconstituer la famille dont il a été privé. En effet, si la filiation ne se réduit pas à la vérité biologique (lorsque le mariage désigne le mari comme père ou lorsqu’un homme reconnaît un enfant, il n’y a pas de vérification biologique de la paternité), elle se définit en référence à la biologie et à ses exigences pour la procréation, à savoir que les parents sont un homme et une femme. C’est pourquoi la loi garantit à l’enfant une filiation vraisemblable : l’enfant ne peut avoir à la fois qu’un seul père et qu’une seule mère. Si un homme veut reconnaître un enfant qui a déjà un père légal, il doit d’abord contester la paternité existante avant de pouvoir établir la sienne.
 

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Sauver le soldat « classe unique »

Ce texte avait été publié il y a quelques années. Il est malheureusement toujours d’actualité. Il y a encore des villages qui se battent désespérément. Les classes uniques, un détail ?

Par Bernard Collot


Les classes uniques sont en première ligne sous le couperet du « redéploiement » de la carte scolaire. Apparemment cela ne concerne qu’une microscopique poignée d’Astérix, pourquoi en faire un cheval de bataille national ?

Les classes uniques ont toujours constitué un problème. Problème pour les enseignants qui se voient mal dispatcher simultanément une manne scolaire, dûment découpée, à 5 ou 6 niveaux différents (ils ont bien raison, c’est impossible !). Problème pour les parents qui croient innocemment au bien-fondé de ce qu’on leur ressasse. Problème pour l’administration pour qui elles sont, pédagogiquement, incontrôlables ! Elles provoquent une indigestion dans l’école industrielle.

Leur vrai problème, c’est que ça marche ! Un véritable mystère !

Lorsque les travaux imprudemment diligentés par le ministère ont démontré que leurs résultats étaient même supérieurs à la moyenne nationale (Oeuvrard, 1990), la surprise était d’autant plus grande que ces conclusions étaient établies sur l’ensemble des CU, c’est à dire des classes dont une grande partie était occupée par des débutants, certaines avec un turnover démentiel.

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