dimanche 16 mai 2021
samedi 15 mai 2021
LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Paroles d'enfants : mise en pratique à la maison (3)
Les élèves qui connaissent « La leçon de Professeur Hibou » la transmettent rapidement dans leur famille et la mettent en application. Les enfants d’une classe maternelle racontent.
- A. : Maman est partie voir sa maman à l’hôpital. J’avais pleuré dans la voiture et j’avais écouté mon cœur. Mon cœur m’a dit de prendre soin des autres.
- M. (très capricieuse avec sa mère) : mon cœur m’a dit d’écouter ma maman qui peut dire oui, qui peut dire non.
- L. : À la maison, Papa et Maman n’arrêtent pas de se disputer. Je leur dis d’écouter leur cœur.
- N. : Mon cousin ne connaît pas La leçon de Professeur Hibou, alors je lui explique.
- L. : Quand papa me raconte l’histoire le soir, ça me fait écouter mon cœur et j’écoute Professeur Hibou.
samedi 1 mai 2021
Augmentation conséquente des violences en ligne en 2020
Favorisées par les confinements successifs, les cyber-violences visant les mineurs ont bondi de 57 % en 2020. C’est le chiffre rapporté par l’association e-Enfance, qui gère une plateforme d’écoute dédiée à ces phénomènes.
1 enfant sur 10 déclare avoir déjà été victime de cyber-harcèlement. Les principales raisons de ces violences sont pour 39 % des cas la jalousie ou l’envie, pour 33 % le physique et pour 22 %, ce sont des « vengeances ».
68 % des parents s’accordent sur le fait qu’il serait important de mettre en place ou de renforcer les sanctions à l’égard des cyber-harceleurs, et 51 % pensent avoir besoin d’une formation pour adultes, afin d'être sensibilisés aux risques des réseaux sociaux et des différents usages du numérique.
> Lire l'enquête de e-Enfance
Publié dans la LETTRE DE VEILLE N° 109 du 9 février 2021
Ce dont j’avais besoin, c’était la présence de professeurs !
La fin de l’année scolaire est toujours aussi un adieu aux enseignants. Comment ont-ils agi dans leur quotidien scolaire ? Leurs réflexions personnelles et les témoignages des élèves révèlent les conditions décisives de la réussite dans la pratique.
«Que reste-t-il?», se demande un enseignant à la retraite. Depuis 40 ans, il a travaillé avec cœur et âme au sein de la même institution. Ce n’est plus une évidence aujourd’hui. Une fausse conformabilité et une adaptation tout-terrain n’étaient pas son truc. Quiconque le rencontrait ressentait une certaine sévérité, quelque chose d’exigeant.
Lorsqu’on l’a interrogé sur les sujets les plus importants de sa vie professionnelle au moment de l’adieu, il a déclaré, à la surprise générale: «Les insultes – les blessures involontaires que nous infligeons à nos élèves.» L’enseignant parlant ainsi, est conscient qu’il n’enseigne pas seulement les mathématiques ou l’allemand, il n’enseigne pas n’importe quelle matière. Non, il enseigne des adolescents. Et il sait une autre chose: devant les enfants et les adolescents se tient un être humain – avec toutes ses forces et ses faiblesses en même temps.
La question cruciale dans le quotidien scolaire
Dans la phrase inattendue, une attitude pédagogique de base transparaît. Elle a guidé le long travail de ce professeur : il a cherché à un enseignement ciblé d’empathie humaine ou à concilier l’engagement humaniste avec la résultante professionnelle. Il voulait laisser une impression durable, atteindre une «valeur ajoutée», mener à des expériences d’émerveillement. Et il l’a fait – avec des générations de jeunes gens qui ont fréquenté ses leçons. Le succès de son engagement n’avait qu’un seul motif : l’apprentissage de ses élèves. Mais il a ajouté de manière sibylline : « Aimerais-je aller à l’école dans ma classe ? » [...]
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