vendredi 16 juillet 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Paroles d'enfants : mise en pratique à l'école (1)

 


Comment les élèves qui connaissent
« La leçon de Professeur Hibou » la mettent en application ? Témoignages d’enfants de maternelle.

 

E. (fille de 5 ans) embrasse T. (garçon de 4 ans) de force, jusqu’à le faire tomber par terre ! La maîtresse l’invite à demander à son cœur si c’est bien. Elle commence par discuter : « Il me plaît beaucoup ! », puis elle obtempère, elle fait le silence en elle et sent que ce n’est pas bien. Elle a tenté de recommencer une fois, la maîtresse lui a rappelé ce qu’elle avait senti dans son cœur et ça a été terminé.

 

J. est un enfant trisomique. L’empathie s’éveille :

 

  •       L. : Si quelque chose est dur pour J., il faut l’aider. 
  •      B. : J’aide tout le temps les petits. Mon cœur me dit tout le temps d’aider les petits.
 
  •    G. : Mon cœur m’a dit qu’il en avait marre que je sois à côté de S. (ces deux enfants ont    tendance à s’exciter quand ils sont ensemble).

jeudi 1 juillet 2021

«  Il n'y a plus ni enseignement ni éducation là où il n'y a plus de liberté de penser et la sécurité de la parole. Qui n'est pas un homme libre n'est pas un éducateur. Credo d'église ou credo d'Etat, c'est également la mort de l'esprit.  »  ( Ferdinand Buisson, philosophe, pédagogue et homme politique, 1841-1932)

Communiqué sur la vaccination des enfants et adolescents


Par  le collectif EDUCATION POUR LE BIEN DE L'ENFANT

Nous sommes le collectif des professionnels de l’éducation « Éducation pour le Bien des Enfants ». Nous avons rédigé un Manifeste dans lequel nous nous opposons aux mesures sanitaires imposées dans les lieux d’éducation.

Actuellement, plusieurs signaux nous alertent sur le rôle que l’État souhaite faire jouer aux enseignants dans le cadre de la campagne de vaccination.

Tout d’abord, le Conseil d’Orientation de Stratégie vaccinale (COSV) indique dans son rapport du 11 mai 2021 la nécessité de vacciner largement les enfants : « Idéalement, la vaccination des enfants devra être réalisée en milieu scolaire», page 11.

Le 10 juin 2021, le directeur général de L’AMF (Association des Maires de France) a envoyé un courrier en ce sens à destination des présidents d’intercommunalité : " À partir de septembre, le ministère de la santé souhaite s’appuyer sur les établissements scolaires pour mener des campagnes d’information et de sensibilisation à la vaccination, destinées aux enfants et adolescents ".

Le ministère de l’Éducation nationale se lance dans une campagne assumée d’appel à la vaccination par des mises en œuvre de dispositifs spécifiques dans les établissements scolaires et par un affichage massif : " Pour un été et une rentrée en toute sérénité on se fait vacciner ".

Le ministère de l’Éducation nationale invite dès aujourd’hui les enseignants à organiser des débats en classe sur le sujet de « l’hésitation vaccinale ». Or :
les fiches institutionnelles distribuées aux professeurs sont construites de manière biaisée afin d’obtenir le consentement des enfants et adolescents et non à les amener à garder leur libre-arbitre. Les mots sont amenés de façon à ne laisser qu’une seule porte de sortie valable (aller se faire vacciner) tout en faisant croire que le choix vient des élèves eux-mêmes [...]

Manifeste pour les enfants

Rédigé le 15 décembre 2020 par un Collectif de professionnels de santé spécialisés en pédiatrie.


Nous sommes des professionnels de santé spécialisés dans le domaine de l’enfance, réunis au sein du collectif Reinfocovid.
Nous souhaitons informer quant aux risques liés aux conditions actuelles d’accueil des enfants en structures petite enfance et à l’école, ainsi qu’à l’impact des mesures imposés sur le développement des enfants.

Nous pensons que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit toujours primer ».

Ainsi, il nous semble primordial de rappeler que les enfants ont des droits et des besoins fondamentaux, qui assurent leur bon développement et leur santé. L’entrave de ces besoins peut impliquer l’altération de leur intégrité physique ou psychique. Chaque décision concernant l’enfant doit donc se faire au regard de ses besoins fondamentaux, tel que le rappelle également la Loi.

Actuellement, nous pensons ces droits bafoués.

Au vu de notre expertise et de nos connaissances nous vous proposons une réflexion alternative [...]


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Bons élèves avant la pandémie, des lycéens racontent leur décrochage : "Moi qui aimais tant aller en cours, je n'y arrive plus"

Ils terminent une deuxième année scolaire rendue chaotique par le Covid-19 et les mesures sanitaires, entre cours au lycée et à la maison. De quoi entamer leur motivation, faire chuter leurs notes et provoquer angoisses ou phobie scolaire.


Par Guillemette Jeannot

"Depuis la rentrée de septembre, je vis au jour le jour", souffle Shirelle, 18 ans, en terminale sport-étude dans un lycée de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Avec la pandémie de Covid-19, la jeune fille n'arrive plus à s'accrocher à ses projets d'avenir ni à se projeter dans quoi ce que soit. Comme elle, plus de deux millions de lycéens jonglent depuis des mois entre cours à la maison, retours en classe et une liste sans fin de devoirs à rendre. L'enchaînement des couvre-feux et autres confinements a également mis en suspens leur vie sociale naissante.

Ces contraintes sanitaires ont aggravé la situation d'élèves déjà en rupture scolaire. Le ministère de l'Education nationale rapporte à franceinfo que, pour l'année 2020, "le corps enseignant a perdu de vue 10% des élèves en collèges et lycées et 18% des élèves en lycées professionnels." Mais elles fragilisent aussi des élèves qui jusque-là n'avaient pas rencontré de difficultés particulières. Parmi eux, Shirelle, Pauline*, Isaure, Emilie, Rose et Thibaut*. Crises d'angoisse, anxiété ou encore insomnies sont apparues chez ces adolescents en perte de repères. Ils ont répondu à l'appel à témoignages de franceinfo et décrivent, à l'occasion de la reprise des cours en demi-jauge lundi 3 mai, un tableau bien sombre dans lequel ils vivent depuis plusieurs mois.

"Nos vies se résument à travailler, dormir, travailler"

C'est un cercle infernal qui semble s'être abattu sur ces adolescents. "Entre confinement et déconfinement, entre période de stress puis de relâchement, je suis dans une instabilité permanente", souligne Shirelle. Cette sportive de haut niveau en tir à l'arc a perdu toute motivation loin de la salle d'entraînement qu'elle fréquentait jusqu'à six heures par jour. Jusqu'à fin septembre 2020, elle n'avait aucun problème avec "le niveau des cours, les devoirs et les attentes des professeurs". Mais les protocoles sanitaires renforcés ont changé la donne [...]


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