mardi 15 juin 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Témoignage d'un parent d'élève (30)


Par Christophe (papa de A., 6 ans)


J'ai pu voir en quelques mois les progrès qu'elle a pu faire par l'adhésion à votre méthode d'enseignement. Je vous en remercie grandement.
Je pense que dans notre interaction ma fille utilise en particulier deux outils : la respiration et Professeur Hibou. Dans les deux cas, je dois souligner qu'elle fait appel à vos méthodes lorsque nous sommes en conflit. Ce qui me pousse à faire de même avec elle dans une certaine réciprocité.

La respiration :

Quand nous travaillons ensemble sur la lecture, l'écriture ou le calcul et que je perds patience quand elle ne se concentre pas ou qu'elle ne s'applique pas - situation malheureusement un peu fréquente. Elle a très souvent recours au stratagème suivant pour faire baisser la tension qu'elle sent poindre en moi : "Attends papa, je me concentre ! ". Elle fait quelques respirations accompagnées du mouvement de la main soulignant le chemin de l'air vers son ventre en me regardant dans les yeux pour souligner le sérieux de son action. Cela m'amuse et on repart sur quelque chose de plus détendu. Malheureusement pour elle cela ne marche pas toujours, j'ai mauvais caractère !

Professeur Hibou :

Le bien ou le mal ! C'est l'outil que NOUS utilisons lorsque ma fille ou moi-même estimons que l'un ou l'autre a effectué une mauvaise action. Pour ma part, je l'utilise quand les conflits avec son frère en viennent aux mains. Alix, ne fait pas appel vraiment au Professeur Hibou, elle me dit toujours : " Regarde dans ton cœur papa, est-ce que c'est bien ce que tu as fait ? ". Elle y a recours quasiment uniquement face à une situation qu'elle estime injuste.
Ce qui m'amuse beaucoup, c'est comment son petit frère s'en est emparé. Il a eu deux fois recours aux mêmes propos que sa sœur dans des situations analogues. Mimétisme ou compréhension de l'histoire que nous avait racontée sa sœur ?

Je dois avouer que progressivement par manque de continuité cette pratique diminue entre nous. J'en suis un peu responsable. Tout d'abord par affinité pour moi, mon parcours personnel, ma pratique du chi cong me poussant à utiliser la respiration comme outil pour permettre à ma fille de se concentrer ou pour se calmer. Et d'autre part, le Professeur Hibou n'apparaissant que dans les situations de conflits, je n'ai pas su, avec cet outil, amener ma fille à une réflexion plus générale sur les dilemmes, les conflits auxquels nous sommes confrontés dans la vie et qui nous poussent à devoir comparer, évaluer, juger... Et ne pas se contenter d'un jugement basé sur le bien ou le mal, et le plus souvent pour mes enfants une seule perspective : ce qui a été fait est mal.

Voilà le petit retour que je peux vous faire sur monsieur Hibou, un arrière-goût d'inachevé pour moi en cette année chaotique (2019-2020). J'espère que ce témoignage vous servira à vos recherches et à l'évolution de cet outil pédagogique.



mardi 1 juin 2021

" Il faut urgemment mettre fin à l'obligation du port du masque pour les enfants. "

Depuis le début de la crise sanitaire, le port du masque s'est généralisé partout et pour tout le monde. La psychothérapeute Marie-Estelle Dupont alerte sur ses effets psychologiques dramatiques pour les plus jeunes et insiste sur l'importance d'y mettre fin immédiatement.


Par Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute

Depuis toujours l'humanité surmonte guerres, maladies, famines. Fin 2019, un virus apparaît. Coup de tonnerre dans un ciel médical que nous espérions de plus en plus serein. Il est très contagieux. Mais très peu mortel. Ses symptômes sont nombreux, mais les personnes à risque rapidement identifiées. Il ne touche pour ainsi dire pas les enfants. Ils en seraient vecteurs, mais dans quelle mesure, on l'ignore. Nous sommes devenus si craintifs, si précautionneux, si orgueilleux aussi vis-à-vis de la mort, de la finitude, que nous avons oublié que la médecine n'est pas toute puissante et que les jeunes n'ont pas à porter les adultes. Alors on a fermé les écoles, un an aux États-Unis, quelques semaines en France. Et le masque s'est imposé, partout, tout le temps, sans que les pédiatres, psychologues et pédopsychiatres préoccupés par sa généralisation aux plus jeunes ne soient écoutés.

Rien n'a prouvé que le masque à l'école diminuait les transmissions, d'autant que les enfants l'enlèvent à la cantine, et le touchent pour le réajuster, ne le changent pas forcément, voire se le prêtent. Soyons honnêtes, même nous adultes le trouvons proprement insupportable pour se concentrer et discuter. Quel enfant le supporterait autrement que par une régression adaptative l'incitant à diminuer son traitement de l'information et son attention à l'environnement et à lui-même à un âge où il est supposé devenir conscient de son corps et apprendre à le maîtriser raisonnablement? Sans parler du climat de méfiance que cela instaure à un âge où la confiance en soi va de pair avec la confiance dans le monde. Sans parler de la culpabilisation qui pèse comme une épée de Damoclès, donnant un ton tragique et grave à chaque entrée à l'école. Quand on sait que l'anxiété et le stress sont corrélés négativement avec l'apprentissage [...]


>> Lire la suite

Une enseignante s’exprime sur les mesures sanitaires à l’école

Vidéo Publiée le 04/05/2021 Enfance & Libertés

 

 Voir la VIDEO : https://enfance-libertes.fr/une-enseignante-exprime-sur-les-mesures-sanitaires-a-lecole/

Jean-Michel Blanquer dit non à l'écriture inclusive à l'école

À l'ère des luttes contre les discriminations sexistes, Jean-Michel Blanquer déclare interdite l'utilisation de l'écriture inclusive à l'école, notamment le point médian qui est utilisé pour faire apparaître les formes féminine et masculine d'un mot.


Par VERS LE HAUT (Think Tank dédié aux jeunes et à l’éducation)

"Cette écriture, qui se traduit par la fragmentation des mots et des accords, constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l'écrit. L'impossibilité de transcrire à l'oral les textes recourant à ce type de graphie gêne la lecture à voix haute, comme la prononciation et, par conséquent, les apprentissages, notamment des plus jeunes. Enfin, contrairement à ce que pourrait suggérer l'adjectif « inclusive », une telle écriture constitue un obstacle pour l'accès à la langue d'enfants confrontés à certains handicaps ou troubles des apprentissages."

Jean-Michel Blanquer, dans ce bulletin officiel n°18 du 6 mai 2021, invite donc tous les enseignants à veiller à ce que ces règles grammaticales soient respectées pour garantir une bonne transmission de la langue française.


>> Lire le bulletin officiel

Education Pour le Bien de l'Enfant


Qui sommes-nous ?

Nous sommes un collectif rassemblant des professionnels de l’éducation (Enseignants de la maternelle au supérieur, ATSEM, AESH, Animateurs périscolaires, Animateurs d’ALSH, Éducateurs, CPE, Surveillants scolaires, Agents communaux…).
Nous ne nous reconnaissons ni dans les mesures sanitaires actuelles, ni dans ce que devient l’éducation. Selon nous, il est temps qu’une autre voix se fasse enfin entendre. Nous avons rédigé collectivement un Manifeste pour réaffirmer nos missions au service de l’enfance et de la jeunesse.

Nous vous invitons à nous rejoindre et à exprimer vous aussi votre positionnement en le signant massivement en ligne et en le partageant largement.

Que nous soyons professionnels de l’éducation, parents, étudiants majeurs, élus ou citoyens, NOUS, adultes d’aujourd’hui, sommes responsables de la protection et de l’avenir des enfants et de la jeunesse...


>>lire le manifeste