Attentats, nous ne savons plus que dire, plus que faire. Est-ce trop tard ?
Par
Bernard Collot
C’est le plus terrible, nous ne savons plus quoi dire, plus quoi faire en dehors de manifester une émotion.
Nous ressentons bien que c’est l’aboutissement non terminé d’une multitude de facteurs et d’impasses dans lesquels nos sociétés se sont engluées. Ce qui est terrible, c’est que dans l’immédiat il n’y a aucune solution, ce qui est pire c’est qu’il faut fuir de plus en plus en avant et qu’on ne peut plus rationnellement enrayer cette fuite aussi bien dans l’opinion publique que dans les institutions qu’on appelle comme protecteurs. Se protéger des terroristes bien sûr, qui ne le demanderait pas, mais nous ne pouvons plus nous protéger de ce qui produit les terroristes puisqu’ils ne naissent pas de façon spontanée. Le terreau, c’est bien notre société en particulier depuis qu’on la veut mondialisée. Une société irrationnelle qui produit logiquement de l’irrationnel. Une société contrôlée qui produit de l’incontrôlable pour lequel elle devient de plus en plus contrôlée et produit de plus en plus de l’incontrôlable.
Guerre, c’est la seule réponse qui peut être trouvée (guerre aux terroristes, guerres de toutes sortes y compris économiques), c’est la seule réponse qu’on peut trouver, c’est même devenue la seule réponse qui puisse être admise, qui ne peut être contestée, la seule qui paraît permettre de se rassurer. On ne peut plus faire autrement que la Guerre, on ne peut plus contester ou refuser la guerre puisque dans l’immédiat il faut bien se protéger.
Depuis tout temps on sait que de toute guerre, même si sa fin arrête momentanément la destruction des hommes, surgira une autre guerre, d’autres guerres encore plus ravageuses.
[...]
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C’est le plus terrible, nous ne savons plus quoi dire, plus quoi faire en dehors de manifester une émotion.
Nous ressentons bien que c’est l’aboutissement non terminé d’une multitude de facteurs et d’impasses dans lesquels nos sociétés se sont engluées. Ce qui est terrible, c’est que dans l’immédiat il n’y a aucune solution, ce qui est pire c’est qu’il faut fuir de plus en plus en avant et qu’on ne peut plus rationnellement enrayer cette fuite aussi bien dans l’opinion publique que dans les institutions qu’on appelle comme protecteurs. Se protéger des terroristes bien sûr, qui ne le demanderait pas, mais nous ne pouvons plus nous protéger de ce qui produit les terroristes puisqu’ils ne naissent pas de façon spontanée. Le terreau, c’est bien notre société en particulier depuis qu’on la veut mondialisée. Une société irrationnelle qui produit logiquement de l’irrationnel. Une société contrôlée qui produit de l’incontrôlable pour lequel elle devient de plus en plus contrôlée et produit de plus en plus de l’incontrôlable.
Guerre, c’est la seule réponse qui peut être trouvée (guerre aux terroristes, guerres de toutes sortes y compris économiques), c’est la seule réponse qu’on peut trouver, c’est même devenue la seule réponse qui puisse être admise, qui ne peut être contestée, la seule qui paraît permettre de se rassurer. On ne peut plus faire autrement que la Guerre, on ne peut plus contester ou refuser la guerre puisque dans l’immédiat il faut bien se protéger.
Depuis tout temps on sait que de toute guerre, même si sa fin arrête momentanément la destruction des hommes, surgira une autre guerre, d’autres guerres encore plus ravageuses.
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