Les jeunes enfants auraient un meilleur jugement et un sens critique plus développé qu’on pourrait le croire. C’est pourquoi ils ne se contenteraient pas d’obéir sans réfléchir lorsqu’un adulte leur demande de l’aide, révèle une petite étude américaine.
Par
Agence Science-Presse
Cette étude, réalisée auprès de 58 enfants de 3 ans, montre que la principale motivation des tout-petits pour venir en aide à un adulte serait de s’assurer que celui-ci réussira la tâche qu’il s’est donnée. Pour cette raison, ils n’accepteraient pas de suivre des instructions qui sont incompatibles avec le but de la tâche. En fait, ils préviendraient même l’adulte si celui-ci est sur le point de commettre une erreur.
Au cours de leur expérience, les chercheurs ont en effet observé que, s’ils disaient « Donne-moi ce verre pour que j’y verse de l’eau » en pointant un verre percé, la majorité des enfants choisissait de ne pas collaborer. Au contraire, les tout-petits étaient très coopératifs lorsqu’on leur indiquait plutôt un verre intact. De la même façon, les enfants étaient heureux de se plier à la demande si le trou dans le verre n’empêchait pas la réalisation de la tâche. (ex. : jeter le verre brisé ou l’utiliser comme emporte-pièce pour faire un rond dans de la pâte à modeler).
À la lumière de leurs résultats, les chercheurs concluent que, dès leur plus jeune âge, les enfants comprendraient bien que, pour aider quelqu’un, il faut contribuer à l’atteinte de son objectif. C’est pourquoi les tout-petits ignoreraient les consignes qui ne permettent pas la réalisation de la tâche demandée et préfèreraient agir d’une autre façon pour se rendre véritablement utiles.
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Cette étude, réalisée auprès de 58 enfants de 3 ans, montre que la principale motivation des tout-petits pour venir en aide à un adulte serait de s’assurer que celui-ci réussira la tâche qu’il s’est donnée. Pour cette raison, ils n’accepteraient pas de suivre des instructions qui sont incompatibles avec le but de la tâche. En fait, ils préviendraient même l’adulte si celui-ci est sur le point de commettre une erreur.
Au cours de leur expérience, les chercheurs ont en effet observé que, s’ils disaient « Donne-moi ce verre pour que j’y verse de l’eau » en pointant un verre percé, la majorité des enfants choisissait de ne pas collaborer. Au contraire, les tout-petits étaient très coopératifs lorsqu’on leur indiquait plutôt un verre intact. De la même façon, les enfants étaient heureux de se plier à la demande si le trou dans le verre n’empêchait pas la réalisation de la tâche. (ex. : jeter le verre brisé ou l’utiliser comme emporte-pièce pour faire un rond dans de la pâte à modeler).
À la lumière de leurs résultats, les chercheurs concluent que, dès leur plus jeune âge, les enfants comprendraient bien que, pour aider quelqu’un, il faut contribuer à l’atteinte de son objectif. C’est pourquoi les tout-petits ignoreraient les consignes qui ne permettent pas la réalisation de la tâche demandée et préfèreraient agir d’une autre façon pour se rendre véritablement utiles.
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