Barbara Lefebvre est enseignante, auteur de « Génération : J’ai le droit ». Dans son livre, elle témoigne de son expérience et parle d'une génération individualiste, de crise de l'autorité...
Propos recueillis par Christel Brigaudeau
Elle parle comme elle marche : vite. Même avec le rhume, Barbara Lefebvre est habitée par son propos. Cette prof d’histoire-géographie en région parisienne, en poste auprès d’élèves en situation de handicap, est devenue l’une des figures des débats sur l’école. Elle est classée dans le camp des conservateurs depuis sa participation il y a quinze ans à l’ouvrage collectif « les Territoires perdus de la République » sur la montée des communautarismes. « Génération : J’ai le droit » est son quatrième livre.
La génération « J’ai le droit », c’est quoi ?
Barbara Lefebvre. C’est à la fois une génération d’élèves et une génération de parents qui considèrent que leurs droits individuels prévalent sur l’intérêt général. On glorifie les identités particulières au détriment du bien commun. Cet individualisme fait le jeu de deux courants : d’une part, le modèle ultralibéral, avec le culte de l’argent ; d’autre part, le communautarisme, selon lequel on serait déterminé par une identité de naissance à préserver absolument [...]
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Elle parle comme elle marche : vite. Même avec le rhume, Barbara Lefebvre est habitée par son propos. Cette prof d’histoire-géographie en région parisienne, en poste auprès d’élèves en situation de handicap, est devenue l’une des figures des débats sur l’école. Elle est classée dans le camp des conservateurs depuis sa participation il y a quinze ans à l’ouvrage collectif « les Territoires perdus de la République » sur la montée des communautarismes. « Génération : J’ai le droit » est son quatrième livre.
La génération « J’ai le droit », c’est quoi ?
Barbara Lefebvre. C’est à la fois une génération d’élèves et une génération de parents qui considèrent que leurs droits individuels prévalent sur l’intérêt général. On glorifie les identités particulières au détriment du bien commun. Cet individualisme fait le jeu de deux courants : d’une part, le modèle ultralibéral, avec le culte de l’argent ; d’autre part, le communautarisme, selon lequel on serait déterminé par une identité de naissance à préserver absolument [...]
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