Suite à la
réflexion d’une élève qui avait dit : « Ça me fait mal au cœur quand les enfants n’écoutent pas la maîtresse »,
les enfants se sont exprimés sur ce qui leur fait « mal au cœur ».
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A. : Quand mon petit frère
n’écoute pas.
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C. : Quand les enfants crient et
ne sont pas sages.
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G. : Quand ils se tapent et font
la bagarre.
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N. : Quand ils ne font pas du bon
travail.
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I. : Quand ça fait trop de bruit,
en récréation.
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B. : Je ne me sens pas bien dans
mon cœur quand on parle beaucoup.
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L. : Quand il y a du bruit, ça me
fait mal à la tête.
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N. : Quand on n’obéit pas à notre
cœur, après, notre cœur, il nous parle plus.
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C. : Le cœur, il va se fermer.
Même s’il se ferme, il est toujours là, mais il nous parle plus.
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B. : Si on n’écoute pas son cœur,
quand on sera grand, on fera la guerre.
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L. : Ça veut dire qu’on n’aide
pas les autres. Si on écoute son cœur, on est sage et on aide tous les enfants.
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M. : Ça veut dire qu’on est
méchant avec les autres, on ne les écoute pas.
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V. : Après, quand on est adulte,
on peut plus écouter son cœur.
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A. : Si notre cœur nous parle
quand on est enfant, il faut l’écouter, sinon quand on sera grand, il nous
parlera plus.
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G. : On aura le cœur qui bat mais
pas le cœur qui parle, pour être sage.
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T. : Pour nous dire ce qu’on a à
faire.
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B. : Si notre cœur se ferme,
est-ce qu’on peut apprendre à le ré ouvrir ?
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La maîtresse : Oui, avec l’attention
et la respiration.
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L. : Quand on est enfant, ça nous
apprend à être tout le temps sage, même quand on est grand, au collège, au
lycée et adulte.
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M. : Si on est mort, est-ce que
le cœur est vivant ?
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G. : Le cœur ne bat plus, mais le
Cœur est toujours vivant !
* "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS
