Alors
que le niveau de l’apprentissage de l’intelligence scolaire et
abstraite n’a jamais été aussi haut sur Terre, les problèmes continuent
de se multiplier. Ce n’est donc pas la bonne éducation.
Ce
savoir très incomplet n’est, en effet, relié ni au cœur ni aux
émotions. Pire ? Nous n’y apprenons rien sur les sentiments, les
émotions et leurs usages. Nous assistons, alors, à une sorte d'analphabétisme du cœur collectif. L'empathie se raréfie. La compréhension intuitive d'autrui est en rupture de stock. Les amputés du cœur appartiennent bien à ces porteurs de maladies invisibles. Et, sans même aller jusqu'à cet extrême, la misère du vocabulaire
dédié à l'affectivité et l'amour (autre que sexuel) enferme la plupart
dans un monde rétréci, restreint, resserré, contracté, abrégé,
raccourci, crispé et très limité. Ceci s’accompagne de graves appauvrissements émotionnels, de comportements sommaires et trop abrégés.
Puisque la désocialisation générale (et où trouver des motivations avec les actuelles élites si peu élites ? ) aboutit aux incapacités à… AGIR, collectivement comme individuellement… ainsi, il peut être parlé de bouleversements climatiques sans que les résonances corporelles
soient à la taille des problèmes constatés. Et dans tous les domaines,
pareil : toujours plus d’enfants innocents meurent de faim et nos corps ne crient pas de révoltes, etc. Tout perd de son « importance » avec de tels insuffisants sentimentaux. La hiérarchie du réel s'émousse, les urgences s'épuisent dans le brouillard. Bref, la société « humaine » se suicide bel et bien sous nos yeux.
Source : http://www.imagiter.fr/