dimanche 17 janvier 2021

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Paroles d'enfants : pour se sentir bien


« La leçon de Professeur Hibou »* apprend aux enfants à écouter la voix de leur conscience. Cela rend leur cœur « content ». Propos d’enfants âgés de 3 à 5 ans.

 

-        La maîtresse : Quand est-ce qui vous vous sentez bien ?

-        E. : Quand j’accueille les Petits le matin.

-        B. : Quand j’apprends à être sage.

-        N. : Quand je crie pas.

-        R. : Il faut aider les petits. Je voudrais qu’on se contrôle quand on se dispute.

-                  -        E. : Mon cœur m’a dit de beaucoup faire attention aux autres, de ne pas se bagarrer.

-                  -      A. : Des fois, il faut se séparer un peu des copains.

-                  -       S. : Écouter les parents, ne pas les faire crier.

-                   -   V : Mon cœur m’a dit de ne plus me bagarrer avec mon frère.

-                  -     E. : Pour passer une bonne journée, ne pas se bagarrer, aider les autres, et surtout       quand il y a des problèmes, on écoute son cœur.

-                 -   S. : Mon cœur m’a dit de regarder où on va.

-                  -    L. : Pour arriver à être sage, il faut que tout le monde écoute son cœur.   

 

              * "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS

vendredi 1 janvier 2021

«  C'est donc ainsi qu'on traite les hommes comme des singes ! On les bat et on les fait danser.  »  ( Voltaire, écrivain français, 1694-1778)

Impacts traumatiques de la politique sanitaire actuelle sur les enfants : un constat clinique alarmant

Par Ariane Bilheran

Résumé

Des professionnels en psychologie, psychanalyse, pédiatrie et pédopsychiatrie dressent un constat alarmant au sujet des impacts traumatiques de la politique sanitaire actuelle sur les enfants. Décrivant leurs observations, ainsi que les symptômes relevés dans leurs consultations et analysant les témoignages de parents, enseignants et enfants, ils relèvent de graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation, la survenue de nouvelles maltraitances au sein des établissements, une condamnation de la tendresse, de l’empathie et un interdit implicite à l’altérité, une entrave au développement relationnel, psychomoteur ainsi que des régressions dans les apprentissages, une fragilisation majeure de l’autorité bienveillante/contenante et de la posture parentale, une perte de repères structurants et des discours paradoxaux. Le tableau clinique conclut à une souffrance psychique croissante chez les enfants, risquant d’entraîner une explosion de troubles psychiques graves et de passages à l’acte suicidaires.


>> La tribune entière

Sédentarité : plus de six ados sur dix s’exposent aux risques de santé

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier un avis concernant l’évaluation des risques liés aux niveaux d’activité physique et de sédentarité des enfants et des adolescents.


Par VERS LE HAUT (Think Tank dédié aux jeunes et à l’éducation)

Les deux tiers des 11-17 ans (66 %) se situent à un niveau de risque sanitaire élevé en raison de leur sédentarité : ils passent plus de deux heures par jour devant les écrans et ont moins d'une heure d'activité physique au quotidien. Environ 17 % des jeunes de cette classe d'âge sont dans une catégorie encore plus à risque, qui cumule moins de 20 minutes d'activités physiques par jour et plus de 4 h 30 de sédentarité.

Un manque d’activité qui peut se traduire par du surpoids, de l'obésité, des troubles du comportement alimentaire ou encore une qualité du sommeil et de vie altérée. L'Anses souligne que les enfants et les adolescents de familles à faible revenu ou à faible niveau d'étude sont les plus touchés par des niveaux de sédentarité élevés.

Autre constat, les adolescents plus âgés (15-17 ans) s'exposent à un risque « plus élevé encore ».

Par ailleurs, pour les 11-14 ans, les filles sont moins nombreuses (15,5 %) que les garçons (24 %) à pratiquer au moins 60 minutes d'activité physique par jour. L’Anses lance l’alerte alors que les confinements du printemps et de l'automne ont conduit à davantage d'inactivité physique et de temps passé devant les écrans. 
 
Réf. Lettre numérique de VERS LE HAUT, du 17.12.20

Enquête : les jeunes de plus en plus pessimistes face à l'avenir

Une étude consacrée au 18-34 ans publiée mercredi 14 décembre dessine le portrait d'une jeunesse de plus en plus pessimiste quant à l'avenir.


Par Oriane Eckert

La jeunesse, sa légèreté, sa folie et surtout son optimisme à toute épreuve. Cette image si communément répandue semble de moins en moins pertinente. C'est ce que montrent les résultats d'une enquête interactive à laquelle plus de 200.000 Français âgés de18 à 34 ans ont répondu. De plus en plus pessimistes, ils sont aussi très méfiants à l'égard de la politique et des médias.

Une génération "perdue" et "sacrifiée"

L'étude française a été réalisée dans le cadre d'une enquête plus large sur les jeunes Européens - "Generation What ?" - et dresse le portrait d'une jeunesse qui se voit comme une génération "sacrifiée" ou "perdue". Ainsi, 73 % de l'échantillon sélectionné - plus de 20 000 jeunes au total - estiment que "la crise économique aura un impact sur leur avenir" et 53 % que leur avenir "sera plutôt pire comparé à la vie qu'auront menée leurs parents".

Un sentiment de révolte

L'idée d'une précarité accrue devenue modèle de vie s'imprime de plus en plus dans l'esprit des jeunes Français. En témoignent les 65 % - 12 points de plus qu'en 2013 - qui "adhèrent à la possibilité d'être heureux au jour le jour, même sans travail et sans famille", constate auprès du Monde la sociologue Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof (CNRS/Sciences Po). Face à cette situation, la colère gronde : 62 % se disent prêt à "participer demain ou dans les prochains mois à un grand mouvement de révolte".

Méfiance face aux institutions

Et en cette période de campagne électorale, 99 % des jeunes pensent que les politiques sont corrompus et 87 % n'ont pas confiance dans les responsables politiques et les médias [...]


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