mardi 19 septembre 2017

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Témoignage d'un parent d'élève (14)

Par Virginie (maman de L., 4 ans)

J'ai trouvé que cette histoire (1) se résumait très bien en une leçon de vie.
L. en a souvent parlé et lorsqu'elle faisait des bêtises elle allait s'asseoir et demander à son cœur si c'était bien ou non ce qu'elle venait de faire ou de dire… Je trouve ça tellement mignon alors qu'auparavant elle ne se remettait pas forcément en question et les fautifs étaient papa et maman !

L. est une enfant sociable, avenante qui sait très bien se défendre mais qui ne fait pas de mal gratuitement (enfin je ne l'espère pas derrière le dos de maman !) donc cette histoire n'a pas vraiment changé son attitude envers les autres, mais elle a bien compris le principe. D'ailleurs, quand elle raconte l'histoire avec ses propres mots, on voit bien qu'elle a compris " la leçon ".

Personnellement j'ai adoré, vous avez su leur apprendre une belle histoire et en faire des activités amusantes pour les enfants tout en leur faisant passer un message, qui, à leur âge est très important. 


(1) "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS

vendredi 1 septembre 2017

«  Dans un cadre démocratique, l’intelligence n’a de sens que si elle est mise au service de l’humanité.  »  (Joan Domenech francesch, directeur d’école à Barcelone)

A l'écoute du CD de Professeur Hibou




« La leçon de Professeur Hibou » peut se lire sur le livret ou s’écouter sur le CD : Pendant l’écoute de ma classe multi-âges de maternelle, il y avait des sourires et des yeux qui brillaient. Voici ce que les enfants ont dit après :

-        L. : C’était trop bien !
-        I. : Moi, j’ai adoré quand il fait le bruit du Hibou.
-        B. : J’ai senti Mario et Maria. Et j’ai senti le Professeur Hibou et j’ai eu peur.
-        D. : Ils ont écouté Professeur Hibou et leur cœur leur a dit que non…
-        A. : Ça m’a fait écouter mon cœur !
-        M. : J’ai beaucoup aimé parce que ça m’a fait du bien au cœur.
-        I. : Je me demande pourquoi il existe La leçon de Professeur Hibou ?
-        G. : Ça m’a fait du bien cette histoire et en même temps, j’ai senti Professeur Hibou.
-        N. : Quand j’écoutais, ça m’a calmé.
-        V. : Ça m’a fait peur !
-        C.. : Professeur Hibou m’a fait peur aussi et il m’a fait rigolé à la fin de l’histoire.
-        M. : Ça m’a fait faire un petit rêve : moi et mes amis, on venait voir Professeur Hibou.

Après une seconde écoute :

-        N. : J’adore Professeur Hibou ! Je veux faire un câlin à Professeur Hibou.
-        M. : Ça rend sages les gens.
-        L. : J’aime bien quand Mario et Maria disent bonjour à leurs copains qui ont préparé la fête.
-        P. : J’ai rêvé qu’avec mes amis, on voyait Professeur hibou, qu’on était dans l’histoire.
-        T. : J’adore la leçon de Professeur Hibou.
-        V. : J’ai rêvé que G. et moi, on allait voir Professeur Hibou.
-        B. : J’ai cru que Professeur Hibou descendait de l’arbre pour parler à Mario et Maria.
-        A. (rayonnante) : J’ai senti quand Mario et Maria ont écouté leur cœur !
-        G. : Je croyais que, moi, j’écoutais mon cœur, que Professeur Hibou m’avait dit d’écouter mon cœur.


Trop d’enfants privés de langage à cause des écrans

Carole Vanhoutte, orthophoniste en région parisienne, est co-fondatrice avec Elsa Job-Pigeard et Florence Lerouge de « Joue, pense, parle », groupe de réflexion qui promeut le jeu comme moyen de prévention des troubles du langage et des apprentissages. Leur pratique et leur formation professionnelle cogi’act les ont amenées à établir un lien entre l’exposition précoce des enfants aux écrans et certains troubles du langage oral et écrit, de plus en plus fréquents.


Par GYNGER : L'autre info sur la famille, l'enfance et l'éducation

Pourquoi êtes-vous tellement préoccupée par la question du développement du langage chez le jeune enfant ?

En raison de ce nous constatons depuis environ sept ans : une recrudescence des demandes de consultations dans nos cabinets pour des enfants de plus en plus jeunes et de plus en plus en panne de fonctionnement de la pensée. Nous ne sommes pas les seules, à faire ce constat. Il s’agit de troubles de plus en plus complexes qui ne sont pas liés au dysfonctionnement d’une seule fonction isolée. Nous voyons des troubles de la parole et de la compréhension. Ce sont les médecins, pédiatres et les enseignants qui nous adressent ces enfants. Le premier signe d’alerte c’est l’expression, le langage. Un enfant qui ne parle pas, c’est objectivable. Mais il y a aussi des enfants qui ne comprennent pas, ce qui passe plus à l’as. Lorsqu’ils arrivent en grande et en moyenne section, ils ne comprennent pas les consignes. Ce sont des petits qui pour certains pourraient être étiquetés « dys » alors qu’à notre sens ils ne le sont pas. Ils ne souffrent pas d’un problème neuronal, ils sont parfaitement « pré-câblés »mais ils n’ont pas assez, ou ils n’ont pas été assez autorisés à explorer, transformer le monde avec leurs mains. Ils n’ont pas construit la fonction symbolique indispensable pour avoir un langage informatif et une bonne compréhension. 


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Satisfaire aux besoins de la vie

Par Maria Montessori

Si l’éducation doit commencer dès la naissance, il ne peut en exister qu’un mode. On ne peut pas parler de méthodes particulières aux petits Indiens, aux petits Chinois, aux petits Européens ; pas plus qu’à des enfants appartenant à différentes classes sociales ; mais d’une seule méthode qui suit la nature humaine durant son développement. Tous ayant les mêmes besoins psychiques et suivant le même processus pour construire l’homme, chacun doit passer par les mêmes phases de croissance.

Et comme ce n’est pas là une opinion, ce n’est ni à un philosophe, ni à un penseur, ni à un homme de laboratoire de dicter ou de suggérer telle ou telle méthode d’éducation.

Seule, la nature qui a établi ses lois et qui a déterminé certains besoins de l’homme en voie de développement peut dicter la méthode d’éducation déterminée par le but : satisfaire aux besoins et aux lois de la vie. Ces lois et ces besoins, c’est l’enfant qui les indique lui-même par ses manifestations spontanées et par son progrès ; par la manifestation de sa paix et de sa félicité ; par l’intensité de ses efforts et la constance de son libre choix. C’est lui-même qui nous apprend à le servir de notre mieux.
 
Extrait de « L’esprit absorbant de l’enfant » de Maria Montessori – Ed. Desclée de Brouwer