dimanche 15 janvier 2017

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Témoignages d'élèves du Togo (1)


Malik (10 ans)   

Dans un moment où j’étais calme, j’ai senti mon cœur me dire ceci : « Tu fais savoir à tout le monde que tu veux être cultivateur. Mais sais-tu que pour bien semer quand tu seras grand, il te faut commencer dès le bas âge ? Alors va semer et on verra. » Le jour suivant, j’ai semé comme cela m’était dit. Quelques jours après, j’ai perçu les plantes éclore. C’est là que j’ai compris que le cœur possède toujours les meilleures idées.

Barnabé (15 ans)

J’ai constaté que lorsque mes camarades m’embêtent, je résiste à les insulter ; alors mon cœur me dit de leur expliquer leur mauvaise conduite. Et quand je le fais, ils me comprennent et nos relations s’apaisent.

Powoèdéou (11 ans) 

 Chaque jour avant de commencer les cours, notre maître nous demande de nous mettre en silence pendant 5 minutes. Au début, cela me semblait être du dérangement mais, après une semaine, je l’ai trouvé nécessaire grâce aux témoignages, chaque jour, des autres camarades. A partir de ce moment, quand le maître entre en classe, je suis la première personne à le lui rappeler ; en plus nous sommes dans la classe comme des amis, y compris notre instituteur.

La Suisse se révolte contre l’enquête PISA

En mathématiques et en sciences, les élèves suisses ont un niveau supérieur à celui de la moyenne de l’OCDE. Mais la Confédération ne peut s’en féliciter, car elle conteste la validité des résultats de cette évaluation internationale des élèves


Par Catherine Dubouloz

C’est le genre de coup d’éclat dont la Suisse est peu coutumière. Mardi, à 11 heures tapantes, alors que les pays de l’OCDE s’apprêtaient à divulguer les résultats de la dernière enquête PISA, la Confédération s’est refusée à commenter les données détaillées pour la Suisse. Très critique envers ce classement international des performances des élèves, la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) et le Secrétariat d’Etat à la formation (Sefri) en sont restés à quelques informations générales : les élèves suisses sont bons en maths – ils seraient même les meilleurs en Europe – ainsi qu’en sciences, un peu moins en lecture.

Impossible, en effet, de se féliciter du moindre résultat : les données ne sont pas jugées crédibles. «Nous sommes confrontés à un très sérieux problème de qualité dont les conséquences sont difficilement mesurables», écrit Christoph Eymann, conseiller d’Etat bâlois et président de la CDIP, dans une lettre envoyée au secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria [...]


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lundi 2 janvier 2017

«  La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître. Pendant cet interrègne, on observe les phénomènes morbides les plus variés. »  ( Antonio Gramsci, écrivain, 1891-1937)

Réflexions sur l’importance de l’éducation

Par Dieter Sprock

On ne parle presque plus de l’éducation des enfants. Le sujet a disparu des grands titres de la presse et ne semble plus intéresser les parents d’aujourd’hui. On pourrait penser que le savoir sur l’importance de l’éducation est tombé dans l’oubli. Au quotidien, on rencontre des parents qui renversent l’ordre donné par la nature. Ils s’efforcent de satisfaire leurs enfants et de répondre à tous leurs désirs. Les enfants prennent les commandes en main et les parents s’y plient. L’ambiance est telle que ceux qui voudraient encore éduquer n’ont plus le courage de dire non, de peur de passer pour des parents inhumains.

Enfants sans règles de conduite


Quand les parents n’éduquent plus leurs enfants et les laissent faire ce qu’ils veulent, ils ne rendent service ni à eux-mêmes ni aux enfants. De tels enfants ne montrent aucune reconnaissance envers leurs parents. Ils développent le sentiment que tout le monde doit être à leur service et se fâchent s’il n’en est pas ainsi [...]


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Ces lycéens réclament davantage de sanctions !

Au lycée professionnel de Paimbœuf, en Loire-Atlantique, des élèves vivent mal les incivilités de certains. Ils dénoncent le « laxisme » de la direction et demandent des sanctions. Du « jamais vu » pour l’inspection académique.


Par Kate STENT

Scène surréaliste, ce vendredi matin, au lycée professionnel Albert-Chassagne, à Paimbœuf (Loire-Atlantique). Une petite centaine d’élèves sont regroupés devant le bureau de la proviseure avec un slogan à la bouche : « Sanctions, sanctions ! »

Ces lycéens de seconde, première et terminale sont en colère contre la direction de leur établissement. Ils l’estiment trop « laxiste » vis-à-vis de certains élèves qui, selon eux, « foutent le boxon ». Ce lycée professionnel accueille 180 élèves, répartis dans trois filières : commerce, mécanique moto et réseaux électriques.
" Ils ont fouillé dans le sac d’un enseignant, ont balancé ses clés. Ils lancent des bouts de gomme, des cailloux, des chaises en classe. Les toilettes ont été dégradées, tout comme une imprimante », énumèrent les élèves. Selon eux, deux classes sont particulièrement concernées par ces incivilités. « Mais c’est tout le lycée qui trinque quand ils ferment la cafétéria après des dégradations, constate cet adolescent. On demande que les fautifs soient sanctionnés. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui. "  [...]


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Plus de pub à la télé pour les enfants : la loi est votée au Sénat !

Victoire !


Communiqué du MAN du 8 décembre 2016

Dans la soirée du mercredi 7 décembre, le Sénat a voté et adopté la proposition de loi relative à la « suppression de la publicité commerciale dans les programmes jeunesse de la télévision publique. »

Le MAN félicite le sénateur André Gattolin (EELV) qui a porté cette proposition de loi depuis plus de deux ans, sur la base d’un premier texte portant sur « la protection des enfants face aux effets de la publicité télévisuelle » déposé en 2010 par Jacques Muller, ancien sénateur EELV du Haut-Rhin et membre du MAN.

L’implication des groupes MAN a eu toute son importance au fil de ces dernières années, notamment en organisant des Heures de silence dans l’espace public, et quand il s’est agi d’écrire en janvier 2016 aux députés de l’Assemblée nationale lors du vote du texte issu des travaux du Sénat. Il aura donc fallu six ans pour qu’une loi protectrice des enfants soit adoptée par le Sénat, malgré l’action de nombreux lobbies qui luttèrent jusqu’au bout contre cette loi.

La non-violence est une force qui sait endurer le temps et les épreuves, dépasser les découragements et rebondir dans la durée ! Les grands vainqueurs sont les enfants. Ils ne seront plus considérés sur France Télévision comme de cibles faciles, par des annonceurs sans vergogne qui les bombardent de spots publicitaires pour de la malbouffe, des vêtements dernier cri, etc., alors que, jusqu’à l’âge de huit ans, nous savons qu’ils ne peuvent pas comprendre la finalité commerciale de ces publicitaires. Rappelons que 76% des demandes d’achat ou des achats faits par les enfants de 4 à 6 ans sont réalisés en lien avec une publicité (Ipsos décembre 2013), et que 87 % des Français sont favorables à des programmes jeunesse sans publicité (IFOP septembre 2016).


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