vendredi 2 décembre 2011

Dessins animés : les images trop rapides néfastes pour la concentration

Bob l’éponge - dessin animé créé par Stephen Hillenburg aux Etats-Unis en 2004 - absorberait-il toutes les capacités de concentration des jeunes enfants ?

Après avoir testé sur des petits de 4 ans l’effet de différents dessins animés, des chercheurs concluent que les animations au rythme rapide perturbent les capacités d’apprentissage des enfants.

Le collège est devenu un univers mafieux

par François Barrère

Alain Aquilina, ancien policier montpelliérain, lance un cri d’alarme

"Dépendre d’une bande est bien plus dangereux qu’être dépendant d’un produit." Ce constat dérangeant est à l’image de ceux que dresse Alain Aquilina, un ancien policier montpelliérain, dans un livre consacré aux adolescents d’aujourd’hui, coécrit avec Jean Montanier. Un ouvrage en forme de sonnette d’alarme : selon eux, l’univers des collèges est désormais un terrain "mafieux", marqué par "la loi du silence et la loi du plus fort".

Le regard est sans concession, mais les mots sont pesés : "Un enfant qui entre au collège, quittant l’école et le monde de ses parents, découvre ce système mafieux, qui vit en parallèle du système éducatif, et est basé sur toutes sortes de trafics", insiste Alain Aquilina. "On commence en sixième en revendant des jeux vidéos, et on en arrive aujourd’hui avec de la cocaïne, qui est présente dès le collège dans notre région."

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Mineurs délinquants : sanctionner les parents?

Par Benjamin Seze


Jeudi 21 octobre, le député Eric Ciotti a déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à sanctionner les parents des mineurs délinquants qui ne respecteraient pas les obligations du contrôle judiciaire. Une proposition « absurde », selon le juge Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfant de Bobigny.

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dimanche 13 novembre 2011

Expérimenter les ateliers de réflexion : de quoi s’agit-il ?


Mettre la pensée des enfants en mouvement en interpellant les ressources du langage, y compris le silence. Tel est le programme que certains enseignants de la circonscription se sont prescrits à eux-mêmes, au sein d’un dispositif très sobre et aisé à expérimenter : les ateliers de réflexion. Qu’on n’y voit surtout pas une recette de plus, mais seulement une invitation à réfléchir, au sein des équipes, à ce que penser veut dire, et à voir en quoi cette expérience réglée de la pensée peut stimuler l’envie d’apprendre, relier les enfants à des formes de questionnements intemporels qui interrogent les conditions d’une existence pleinement humaine et réveiller certains d’entre eux d’un sommeil cognitif qui procède bien souvent d’un état persistant d’incuriosité. Cette vidéo révèle à la fois les enjeux de ce dispositif et les modalités concrètes de sa mise en œuvre.


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Repérer les enfants "à risque" dès la maternelle

La question du dépistage de la dangerosité chez les jeunes enfants fait son retour dans le débat cette semaine avec la révélation ce mardi 12 octobre par Le Monde d’un projet d’évaluation devant permettre de repérer dès l’école maternelle les élèves "à risque" et à "haut risque".

Christian Laval, sociologue est l’auteur de
L’Ecole n’est pas une entreprise et de La Nouvelle école capitaliste avec Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux paru en septembre dernier. Dans cet entretien il met en perspective l’information révélée par Le Monde avec ce qu’il analyse comme la progression au sein de l’école de valeurs et de pratiques venues du monde de l’entreprise.

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vendredi 30 septembre 2011

Pétition contre la "théorie du genre"


SITE ET PETITION contre l’introduction de la “théorie du genre” dans les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre avec l’explication de la dite théorie importée des Etats-Unis :

lundi 12 septembre 2011

Instit' depuis 24 ans, je suis venu vous dire que je démissionne

Par Laurent Ott, Instituteur
le 01/09/2011


Je souhaite par ce courrier, monsieur l'inspecteur, vous présenter ma démission. Depuis la fin des années 80, je n'ai pu qu'assister à la dégradation de la liberté éducative et pédagogique de l'enseignant, et à l'appauvrissement du champ éducatif à l'école.

Sous couvert d'un « recentrage » perpétuel vers l'acquisition de « fondamentaux », de socle, l'école primaire s'est appauvrie, s'est repliée sur elle-même ; elle s'est coupée des ressources de son environnement naturel, à la fois urbain, familial et social.

Le temps et le champ de l'enseignement se sont retrouvés de plus en plus quadrillé d'objectifs, d'injonctions et de contrôles. Les possibilités pour les enseignants comme pour les élèves, de faire preuves d'initiative et d'autonomie sont progressivement et toujours plus rognées par des injonctions dans tous les domaines et une inflation de règlementations dissuasives.

Restriction de la liberté éducative

Le plan Vigipirate, l'alourdissement des procédures d'autorisation de sortie, ou d'intervention de tiers, la règlementation des activités physiques […] ont constitué autant d'entraves au développement d'un climat éducatif souhaitable, dans les classes et dans les écoles.

Qui peut encore en effet, dans sa classe et dans son école, sortir en toute simplicité, faire la cuisine, utiliser les transports en commun, faire participer les parents au quotidien de la classe, faire une sortie vélo avec ses élèves ou organiser un séjour avec eux ?

Sans que l'on y prenne garde, c'est toute la liberté éducative nécessaire à l'apprentissage de l'autonomie et au développement des relations éducatives de base qui se sont retrouvées progressivement rejetée hors de l'école.

Inflation des évaluations en tous genres

A la place, nous avons connu une inflation des évaluations en tous genres, nationales, de circonscription ou exceptionnelles, qui prennent de plus en plus de temps, de plus en plus de place et qui déterminent lourdement le quotidien des élèves, comme celui des enseignants.

Cette tendance est allée si loin, que l'on peut se demander si l'enseignement à l'école n'est pas en train de perdre tout sens en se réduisant à la simple préparation… de ses propres évaluations.

En vingt-quatre ans, je n'ai observé également aucun progrès dans la formation ou l'accompagnement des jeunes enseignants.

La formation éducative, l'accès à une formation consistante dans les domaines de la connaissance du développement psycho-affectif de l'enfant, de la connaissance des réalités sociales et contraintes des familles les plus précaires, sont toujours refusés aux jeunes enseignants qui subissent de plein fouet les peurs, les préjugés, auxquels les expose leur impréparation.

Des relations d'autoritarisme et de servilité

Membre de l'Icem pédagogie Freinet [pédagogie fondée fondée sur l'expression libre des enfants, ndlr] de longue date, j'aurais souhaité contribuer à l'intérieur de l'Education nationale au développement d'une pédagogie respectueuse de l'enfant, de ses besoins et de ses aspirations.

Je suis malheureusement aujourd'hui forcé de constater que de telles pratiques pédagogiques n'ont plus de place dans l'Education nationale, telle qu'elle est devenue.

Les sanctions, ou plus banalement les brimades et dénis de reconnaissance pleuvent sur nos collègues et camarades qui, partageant nos principes, refusent les modes d'évaluation néfaste, l'absurdité du » soutien scolaire » obligatoire, ou le fichage des enfants dans Base Élèves.

La relation avec la hiérarchie s'est tellement dégradée qu'il n'y a plus de place aujourd'hui dans notre institution que pour des relations d'autoritarisme et de servilité qui empêchent le développement de toute créativité nécessaire à l'acte d'éduquer. Aujourd'hui, Monsieur l'Inspecteur, il devient clair que c'est en dehors de l'école que peuvent se développer de véritables innovations pédagogiques et éducatives.

Mon attachement profond à l'éducation et à la pédagogie

C'est pour cette raison, que dans le cadre de l'action associative, je contribue à promouvoir de nouvelles formes de travail éducatif qui, répondant à des besoins sociaux pressants, ne trouvent pas de place à l'école.

C'est également pour cette raison que dans le cadre de la formation professionnelle, je contribue à développer des actions de formation propres à aider les éducateurs d'aujourd'hui à devenir les véritables promoteurs et ingénieurs de leur pratique professionnelle et éducative.

Constatant que ces objectifs n'ont plus aujourd'hui de place dans l'Education nationale, je vous prie donc de prendre en compte ma démission. Dans cette perspective, je vous prie de croire en mon attachement profond à l'éducation et à la pédagogie.

jeudi 21 juillet 2011

Diagnostic et propositions à propos de la violence scolaire

Une note de Michel Segal consacrée à la question de la violence scolaire. Il y établit un diagnostic de la situation actuelle dans les collèges et développe un ensemble de propositions.

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