mercredi 16 septembre 2015

La leçon de Professeur Hibou

Nous ouvrons une nouvelle rubrique PROFESSEUR HIBOU dans laquelle seront publiés des témoignages de professeurs des écoles, d'éducateurs, de psychologues et de parents sur l'expérimentation de "La leçon de Professeur Hibou".

« La leçon de Professeur Hibou » invite les enfants, dès le plus jeune âge, à découvrir en eux-mêmes l’autorité intérieure, celle de la Vie. À travers une histoire simple mais profonde, Professeur Hibou nous amène à découvrir « la voix du cœur » qui nous dicte du dedans ce qui est à faire ou à ne pas faire pour être sage et pour être bon.



La leçon de Professeur Hibou

les ateliers de la plume EDITIONS
Format A5, 32 pages
Prix : 5 € + frais d’envoi               >> pour commander le livret

LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - La clé de l’autonomie et de l’éducation


Par Monique (professeur des écoles)

Depuis le temps que je suis enseignante, je n’ai jamais rien vu ou entendu dans les programmes et conférences pédagogiques, concernant la conscience de l’enfant pour le guider vers son autonomie. On y mentionne l’autonomie, certes, mais par des règles de comportement qui constituent une référence extérieure vouée à changer selon les lieux, les époques et les idéologies des gens au pouvoir qui les écrivent.

Mais d’où vient notre autonomie, si ce n’est de notre conscience profonde ?
N’ayant trouvé que très peu d’histoires invitant l’enfant à écouter sa conscience dans la littérature, j’ai été particulièrement sensible à « La leçon de Professeur Hibou »(1) proposée par Hélène, une jeune étudiante en psychologie, pour une expérimentation avec mes élèves. Je la remercie, ainsi que Johan, auteur de l’histoire.
Mais, avant l’expérimentation avec mes élèves, à la lecture de l’histoire, je me suis trouvée moi-même interpellée [...] 



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(1) "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS


LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU - Cette leçon a changé notre manière d'être à tous

Par Laure (maman de Robin, Jullian et Evan, assistante sociale)

Voici mes impressions en ce qui concerne "La leçon de Professeur Hibou" (1). Cette leçon a changé notre manière d’être à tous. Pour Jullian et Robin, c’est facile d’écouter leur cœur. Ils se mettent au calme et retrouvent le chemin. Cela les a aussi beaucoup aidés face aux adversités de la vie. Ils ont confiance en eux, en leur propre jugement. Ils savent ce dont ils ont besoin. Pour moi, c’est adopter un positionnement différent : c’est les responsabiliser, leur faire confiance dans leur prise de conscience. J’essaie de les guider afin qu’ils intériorisent ce qui est juste pour eux. Pour Evan, c’est plus difficile. Quand son énergie et ses émotions le débordent, il refuse de se calmer et d’écouter son cœur, il se bouche les oreilles et dit « je ne veux pas ». Mais après la crise, on en reparle plus tard : il dit « mon cœur dit c’est bien ou c’est mal ». Je pense qu’il a du mal à écouter pour savoir ce qui est bon pour lui. Je constate qu’avec Jullian et Robin, nous ne sommes plus dans des conflits d’ « obéissance », nous parlons ; avec Evan, c’est encore difficile. La leçon de Professeur Hibou nous accompagne, mais cela exige du temps, de la disponibilité et du calme intérieur. 

(1) "La leçon de Professeur Hibou" - les ateliers de la plume EDITIONS 

vendredi 21 août 2015

«  Il n’y a que la liberté d’agir et de penser qui soit capable de produire de grandes choses.  »  ( Jean le Rond d’Alembert, 1717-1783, Discours préliminaire à l’Encyclopédie)

Montrer aux enfants le chemin de la vie

La tâche des parents est de guider et d’éduquer les enfants


Interview du Dr Michael Winterhoff, pédopsychiatre et psychothérapeute

Horizons et débats : Monsieur Winter­hoff, Vous avez écrit plusieurs ouvrages dont le dernier est intitulé : « SOS-âme d’enfant. Qu’y a-t-il aujourd’hui de si alarmant concernant le développement de nos enfants ? »
Michael Winterhoff : Regardez, en Allemagne, nous avons actuellement déjà 60% de jeunes inemployables à la fin de leur scolarité. Personne ne veut en entendre parler ou en discuter. L’industrie est la seule qui en parle, mais on ne l’écoute pas. On l’envoie sur les roses en proclamant : « Adaptez-vous à la jeunesse d’aujourd’hui ! » La réalité est autre. Une grande partie des jeunes sortant de l’école manquent totalement d’éducation face au travail, de sens de la ponctualité, de capacités à reconnaître les structures et les procédés – ils ne savent pas accorder de priorités ; l’émission de la sonnerie de leur portable est plus important que la présence du client en face d’eux. Et ils ne savent pas réinvestir ce qu’ils ont appris au cours de leur scolarité.

HD : Cela signifie-t-il que la façon dont aujourd’hui nos enfants sont préparés à la vie créera d’énormes problèmes insolubles pour notre économie et notre démocratie à l’avenir ? 


MW : Oui, cela conduira notre société droit dans le mur. Ce sont des situations inimaginables en tant que phénomène de masse. Et politiquement, on ne veut pas le voir. En Allemagne, la politique de la formation est imprégnée d’idéologie. Les idéologues actuellement à l’œuvre sont des anciens soixante-huitards ou des théoriciens restés accrochés à cette époque. Ils s’acharnent idéologiquement pour que tout reste ouvert et libre. C’est-à-dire qu’on laisse tomber toutes relations, tout travail centré sur la personne. Le résultat est que les enfants et les jeunes gens ne sont pas capables de se développer au niveau social et émotionnel. 


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jeudi 23 juillet 2015

Bienvenu nouveau-né

Par Pierre

Un nouveau-né est arrivé. Très heureux de cet évènement, toutes les entités de ce monde viennent le visiter. La première est la famille. “ Oh ! mon petit, que tu es beau ! Tu m’appartiens, dorénavant nous passerons toutes les fêtes ensemble. ” Le nouveau-né lui répondit : “ Je ne peux pas, regarde dans mon cœur j’ai été marqué au fer rouge par la Vie. ” 

Le deuxième est la religion. “ Oh ! mon petit, tu seras un fidèle parmi les fidèles, je te promets le paradis.” Le nouveau-né lui répondit : “ Je serai fidèle à mon seul maître, la Vie. ” 

Le troisième est la République. “ Oh ! mon petit, tu seras un citoyen, grand défenseur des valeurs républicaines. Et puis avec moi tu auras le choix, tu pourras être de gauche ou de droite peu m’importe ! ”

Le quatrième est le sentimentalisme. “ Oh ! mon petit, avec moi tu vivras des émotions fortes, je te ferai connaître le grand amour et même plusieurs si tu veux ! Dans notre société évoluée, tu pourras choisir si tu veux être femme ou homme ou même les deux ! ” 

Le défilé des entités fut encore long et prit des formes encore très différentes. A chaque tentative, le nouveau-né a dit stop et renouvelle son allégeance à la Vie. Puissé-je être ce nouveau-né, choisir entre être esclave ou être libre, ne jamais trahir le seul maitre intérieur, la Vie, ne jamais oublier sa marque imprimée au fer rouge au fond de mon cœur. 

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On m'a tout raconté...

Par Julie (14 ans)

On m’a tout raconté : les anciennes civilisations, les différentes époques, les immenses pyramides dorées, la découverte des continents, les tribus primitives, les guerres trop nombreuses, les systèmes hiérarchiques dépassés, les anecdotes de l’Histoire, la perruque de Louis XIV, les ravages de la peste, les inventions miraculeuses. 

On m’a tout expliqué : les hommes, la biologie, la philosophie, l’importance du respect, les limites à ne pas dépasser, la grandeur de nos destins, le poids qui pèse sur nos épaules. 

Moi, je ne connais que la pureté, la blancheur des murs d’ici, la simplicité de l’eau qui coule. Et qui a dit que ce n’était pas suffisant ? 

>>  publié sur le site de Les ateliers de la plume

samedi 13 juin 2015

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront » (René Char)


Par Laurent Ott

Quelles sont les conditions, quelles sont les situations qui expriment l’homme, la personne ? Comment allons nous apprendre à devenir nous mêmes dans un environnement qui nous pousse à la prudence, à la suppression de tout risque et à la conformité et l’appauvrissement des modèles de réussite ? 
Ceux qui ne parviennent plus à trouver de place dans un système économique, social, culturel et politique, semblent osciller entre deux manières de retarder une prise de conscience inévitable. 

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