samedi 21 février 2015

La mort de l’école publique est non seulement programmée mais menée de main ferme

" L’attitude de nos élèves est somme toute compréhensible : fils, frères de chômeurs, ils entendent chez eux que l’école est inutile. L’institution, l’établissement, ses “valeurs” et ses officiants sont d’un coup discrédités ", écrit Marion P., professeur de Lettres en Picardie


Par Vincent Ejarque

Sincèrement, je ne peux pas dire que j’ai une vocation de professeur. J’aime faire partager mes goûts à des élèves, mais je n’aime pas professer, c’est-à-dire me placer sur une estrade imaginaire et parler, conduire, en un mot dominer pour amener les élèves là où je l’entends. Je n’ai qu’un but : leur faire aimer les livres ou, beaucoup plus modestement, ne pas les dégoûter de la littérature. 

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