Les enfants ne veulent pas être surveillés. C'est le message des élèves de l'école Parmentier de Maisons-Alfort qui ont élaboré une proposition de loi dans ce sens, dans le cadre du Parlement des Enfants, ouvert aux CM 2.
Par
Le Parisien
Elle a été choisie par un jury national. Ce lundi, Carla, Xavier, Noa, Max et leurs vingt camarades de classe vont recevoir leur prix lors de la visite de l'Assemblée nationale, guidés par leur député-maire Michel Herbillon (LR). « Cette année, dans le cadre des programmes d'instruction civique et morale, nous avons travaillé sur la Déclaration des droits de l'enfant de 1959 et la Convention des droits de l'enfant de 1989. » En classe, après des échanges sur ces textes, la confrontation de leurs expériences et le suivi de l'actualité, les 24 écoliers de CM 1/CM 2 ont pointé du doigt « le hiatus entre les droits reconnus et l'utilisation de plus en plus importante au sein des familles de dispositifs de surveillance et de traçage des enfants, souvent à leur insu et au mépris de la liberté de choix ».Afin de remédier à certains « abus », ces élèves ont élaboré une loi visant « à encadrer la géolocalisation, la surveillance et le traçage des enfants ». Ils demandent notamment aux éditeurs de logiciels, fournisseurs d'accès et autres prestataires informatiques ou téléphoniques de s'engager à s'assurer que l'accord de l'enfant soit recueilli préalablement à la mise en place du dispositif. Ce lundi, ils arriveront peut-être à faire entendre leur voix à l'Assemblée nationale.
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Elle a été choisie par un jury national. Ce lundi, Carla, Xavier, Noa, Max et leurs vingt camarades de classe vont recevoir leur prix lors de la visite de l'Assemblée nationale, guidés par leur député-maire Michel Herbillon (LR). « Cette année, dans le cadre des programmes d'instruction civique et morale, nous avons travaillé sur la Déclaration des droits de l'enfant de 1959 et la Convention des droits de l'enfant de 1989. » En classe, après des échanges sur ces textes, la confrontation de leurs expériences et le suivi de l'actualité, les 24 écoliers de CM 1/CM 2 ont pointé du doigt « le hiatus entre les droits reconnus et l'utilisation de plus en plus importante au sein des familles de dispositifs de surveillance et de traçage des enfants, souvent à leur insu et au mépris de la liberté de choix ».Afin de remédier à certains « abus », ces élèves ont élaboré une loi visant « à encadrer la géolocalisation, la surveillance et le traçage des enfants ». Ils demandent notamment aux éditeurs de logiciels, fournisseurs d'accès et autres prestataires informatiques ou téléphoniques de s'engager à s'assurer que l'accord de l'enfant soit recueilli préalablement à la mise en place du dispositif. Ce lundi, ils arriveront peut-être à faire entendre leur voix à l'Assemblée nationale.
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